Le travail de Jérôme Fortin, réalisé à partir d’objets du quotidien et basé sur le concept des cabinets de curiosités du 16 e siècle (devant lesquels collectionneurs et curieux d’autrefois se délectaient devant des trouvailles exotiques) remonte à 1996, où il créait de véritables curiosités à partir d’allumettes, bouchons de liège, boîtes de conserves et autres attaches-poubelle.
En 2000, l’objet, auparavant ni tout à fait bijoux, ni tout à fait amulette et toujours unique dans sa proposition visuelle laisse place à un travail dorénavant élaboré en séries, où la forme se répète et où les variations touchent principalement les couleurs. Jérôme fortin s’exerce à répéter les mêmes interventions sur les objets d’une même catégorie, tels que fils de téléphones, livres et bouteilles de plastique, redonnant à l’objet transformé en variations multiples son caractère industriel d’origine.
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Constructed from everyday objects, Jérôme Fortinís works resemble those 16th-century curiosity cabinets that displayed exotic finds for the delight of collectors and the curious of yore. These works date from 1996, a time when he was building genuine curiosities out of matches, bottle corks, tin cans and garbage bag twist-ties.
In 2000, the object, at the time not quite jewellery and not quite amulet, but rather a unique visual proposal, gave way to a new set of works that would henceforth be developed in series, with restated forms that vary primarily in terms of colour. Jérôme Fortin’s method is to repeatedly rework a category of objects such as telephone lines, books and plastic bottles, so that the transformed object reflects its original industrial character in multiple variants.
Cabinets de curiosités
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Le travail de Jérôme Fortin, réalisé à partir d’objets du quotidien et basé sur le concept des cabinets de curiosités du 16 e siècle (devant lesquels collectionneurs et curieux d’autrefois se délectaient devant des trouvailles exotiques) remonte à 1996, où il créait de véritables curiosités à partir d’allumettes, bouchons de liège, boîtes de conserves et autres attaches-poubelle.
En 2000, l’objet, auparavant ni tout à fait bijoux, ni tout à fait amulette et toujours unique dans sa proposition visuelle laisse place à un travail dorénavant élaboré en séries, où la forme se répète et où les variations touchent principalement les couleurs. Jérôme fortin s’exerce à répéter les mêmes interventions sur les objets d’une même catégorie, tels que fils de téléphones, livres et bouteilles de plastique, redonnant à l’objet transformé en variations multiples son caractère industriel d’origine.
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Constructed from everyday objects, Jérôme Fortinís works resemble those 16th-century curiosity cabinets that displayed exotic finds for the delight of collectors and the curious of yore. These works date from 1996, a time when he was building genuine curiosities out of matches, bottle corks, tin cans and garbage bag twist-ties.
In 2000, the object, at the time not quite jewellery and not quite amulet, but rather a unique visual proposal, gave way to a new set of works that would henceforth be developed in series, with restated forms that vary primarily in terms of colour. Jérôme Fortin’s method is to repeatedly rework a category of objects such as telephone lines, books and plastic bottles, so that the transformed object reflects its original industrial character in multiple variants.